Voici mon passage à l’émission de Maurais Live de ce matin.
Suite aux commentaires que je reçois de la part de militants et sympathisants du PCQ, je partage avec vous ce qui m’apparaît être de bons conseils pour la suite.
BUT: PARTIR L’ANNÉE 2023 AVEC UNE BONNE ORGANISATION
1. ÇA COMMENCE PAR LE “QUOI” – Positionnement idéologique du parti (qui inclut une définition étoffée du nationalisme de Éric) Immigration, langue, Loi 96. Ça doit être clarifié de façon à unir les Québécois: à la fois les francophones préoccupés par l’état du français ET les anglophones et allophones qui tiennent à préserver leurs droits historiques. Devise: RASSEMBLER plutôt que diviser.
2. Définition des marchés politiques à viser en lien avec ce positionnement. Qui veut-on charmer? Les jeunes? Les familles? Les PME? Les travailleurs autonomes? Quelles thématiques veut-on fouiller? Quelles seront les priorités et les principaux enjeux de la prochaine année? POURQUOI FAIRE CET EXERCICE? J’en arrive au 3e point.
3. Organiser le parti. Beaucoup de militants ont voté PCQ parce qu’ils n’étaient pas d’accord avec la gestion par décret du gouvernement ou parce qu’ils jugeaient trop sévères les mesures sanitaires (ex: confinement, fermeture des commerces, etc.)
Il faut maintenant que le chef introduise ces gens-là à ce que c’est qu’un parti politique. Organigramme du parti (Bureau exécutif national, Commissions, Représentants des régions et Comité exécutif) avec mandats urgents à mettre de l’avant pour le prochain congrès). Les responsables pourraient être identifiés lors des rencontres du chef des candidats avec des équipes de campagne. De fabuleux talents se manifesteront lors de la tournée du chef.
4. Rafraîchir la structure du parti – Mettre le bon monde à la bonne place pour élever d’un cran le sérieux de l’organisation.
RÉSULTAT:
Établissement des besoins de personnel à embaucher (Dir. exécutif, Attaché de presse, recherchiste, technicien aux outils informatiques ou autres selon le besoin)
CONDITIONS DE SUCCÈS:
Pour la prochaine année: nommer un nouveau directeur exécutif et solidifier le Bureau exécutif national S’assurer que les bonnes personnes soient aux bons endroits: Président du parti, VP régionaux, présidents de Commissions, etc.)
Superbe base de réflexion qui va directement dans le sens de ce que je vais présenter samedi lors de notre rencontre des candidats avec le chef.
Michel Tardif
Bellechasse
Bonjour Mme Marcotte, je suis d’accord avec l’approche que vous suggérez mais j’aimerais ajouter quelques commentaires. D’abord je suis un conservateur fiscal qui comme beaucoup d’autres reconnait que nous devons aussi soutenir nos concitoyens qui ont besoin de l’aide de l’état.
Ceci étant dit, je ne me suis pas impliqué dans la campagne parce qu’essentiellement je ne me reconnais pas à cause du côté hurluberlus de plusieurs des candidats qui se présentaient. Il va falloir avoir un meilleur processus de sélection afin d’éviter de choisir des candidats qui trainent des squelettes dans leur placard. Ceci étant dit il faut reconnaitre que personne n’est parfait et que malgré le passé de travailleuse du sexe d’une candidate d’un autre parti j’étais confortable de la voir se présenter lorsque son histoire à été placée dans le contexte.
La politique d’aujourd’hui se joue malheureusement beaucoup sur les apparences. Les gaffes des uns, les faiblesses des autres et les histoires qui ont entachées la crédibilité et l’intégrité de M. Duhaime ont portées un coup fatal à la campagne conservatrice. Je vais attendre encore un peu avant de m’engager pour voir si on choisi un chemin qui me conforte pour l’avenir du parti.