S’il y a quelque chose qui agace profondément les producteurs canadiens d’hydrocarbures, c’est cette idée que le processus d’évaluation des projets de développement des ressources pétrolières doive désormais tenir compte de la production des gaz à effet de serre (GES) en amont. C’est ce qu’on entend par « upstream emissions« , concept nouvellement imposé par le gouvernement Trudeau le 27 janvier dernier, par la voix de ses ministres des Ressources naturelles Jim Carr et de l’Environnement, Catherine McKenna. On parle ici des émissions de gaz à effet de serre (GES) « en amont », c’est-à-dire des émissions résultant directement de la production pétrolière qui circule éventuellement dans les pipelines.
Encore un beau cadeau pour les écolos, sous prétexte de redonner confiance aux Canadiens dans le processus d’évaluation de l’Office national de l’énergie (ONE).