Ce qu’ils en ont dit

Richard Martineau, La révolution dans nos têtes, Journal de Montréal, 7 novembre 2011

Pourquoi toujours s’en remettre « aux grands architectes constructivistes » et autres « savants bureaucrates » qui «pilotent tout d’en haut », au lieu de faire confiance aux « gens de la base » et aux « artisans », qui, eux, savent ce qui marche ou pas ?

Pourquoi toujours privilégier le système au détriment des individus ? « Le citoyen doit retrouver sa liberté, croit Joanne Marcotte : de choisir, d’entreprendre, de reprendre en main sa destinée. Il devra se réapproprier ses responsabilités. »

Ce qui est admirable, chez Joanne Marcotte, est que cette citoyenne militante ne se contente pas de parler : elle agit. Elle n’a pas attendu de recevoir une subvention pour produire et réaliser L’illusion tranquille : elle l’a fait avec son propre argent. Même chose pour son manifeste : elle l’a édité elle-même. Plus il y aura de Joanne Marcotte, au Québec, mieux notre société se portera…

YGreck (Yannick Lemay), Le Gouvernemaman, illustrateur de la page couverture

 Je suis fier de ma participation, la couverture du livre, car je crois que Joanne apporte un éclairage nécessaire et si peu fréquent sur notre société.

Frédérick Têtu, chronique à Maurais Live, lundi 7 novembre 2011

Joanne Marcotte fait l’état des lieux. Évidemment, c’est Joanne Marcotte, donc c’est clair, c’est écrit dans un français, dans une langue qui rejoint les personnes. Ce n’est pas écrit avec une prétention universitaire, de s’adresser à un public très ciblé de gens qui maîtrisent le jargon.

Ce n’est pas un livre de combat acharné. La plupart des citations sont positives. Elle n’est pas en train de « blaster un, blaster l’autre ». Elle n’est pas en mode attaque. Son parti pris, son constat, n’est pas une lubie personnelle qui lui appartient; c’est assez largement répandu.

Joanne montre qu’il y a des raisons culturelles à l’immobilisme québécois. Mais ce n’est pas unique au Québec. C’est clair qu’il y a une sorte de déclin occidental par rapport à certaines valeurs de responsabilités et de prise en charge de soi-même.

Nathalie Elgrably-Levy, économiste et chroniqueuse

Cet essai politiquement incorrect est un condensé de vérités troublantes sur le modèle québécois.  Un ouvrage courageux, cru et bien documenté qui dénonce l’infantilisation des Québécois et défend la liberté et la responsabilité individuelle. Un brillant exercice d’introspection sociétale qui provoque la réflexion, bouscule les convictions, et alimente le débat.  Une lecture enrichissante qui ne laissera personne indifférent !

 Michel Kelly-Gagnon, Président-directeur général, Institut économique de Montréal 

C’est un véritable Grand Reportage sur l’état (mais aussi l’État!) d’un Québec qui a perdu le sens de la liberté et de la responsabilité individuelles ces dernières décennies que nous propose Joanne Marcotte dans cet essai décapant. Elle s’attaque sans merci à divers aspects – syndicats corporatistes, gens d’affaire pleutres, politiciens manipulateurs, bureaucratie sans cesse croissante, système de santé bloqué, péréquation, culture, idéologie, etc. – de notre « société du no-fault ».

Ce n’est pas simplement une analyse isolée que nous propose Joanne, mais une sorte de réquisitoire collectif, appuyé de nombreux témoignages et citations de la part d’observateurs qui partagent le même constat. On sent que ce livre très accessible pourrait devenir le manifeste d’un mouvement qui prend de plus en plus d’ampleur. Et en le refermant, on se  prend à rêver à la vision optimiste du Québec de 2025, dynamique et enfin libéré de ses obsessions pathologiques, qu’elle nous présente en épilogue.

Mario Roy, journaliste

L’État est nu – Après la Révolution tranquille puis L’Illusion tranquille, son film coup-de-poing de 2006, le Québec vivra-t-il dorénavant un « déclin tranquille? » demande Joanne Marcotte.

La question est pertinente car, peut-être, glissons-nous déjà irrémédiablement sur cette pente. Mais peut-être pas non plus. Et si tel est le cas, s’il y a encore de l’espoir, la réflexion citoyenne de l’auteure doit être entendue. « L’État est nu », démontre-t-elle en étalant une montagne de faits qui n’ont pas encore été suffisamment compris, eux et leurs conséquences. En fait, l’État québécois (sans parler de ses courtisans et profiteurs) est non seulement nu. Il est aussi figé dans le passé. Et il semble devoir se consacrer pour l’éternité, quitte à dilapider les milliards, à s’immiscer dans le moindre interstice de la vie collective et même privée.

Cela ne peut pas continuer. Et s’il faut une autre révolution, ce sera celle d’une plus grande responsabilité individuelle, plaide Joanne Marcotte avec rigueur et vigueur.

Michel Hébert, journaliste et analyste politique, Journal de Montréal et Journal de Québec, 12 novembre 2011

Le Gouvernemaman – Joanne Marcotte, qui a atteint la notoriété avec L’Illusion tranquille, récidive avec un brûlot sans équivoque: Pour en finir avec le Gouvernemaman. Les amateurs de tisane sociale-démocrate n’apprécieront pas l’expresso de la cofondatrice du Réseau Liberté-Québec. Les partisans du modèle québécois sourcilleront devant ses constats implacables: « Nous sommes en réalité dans des sables mouvants où s’engloutissent les plus belles intentions du monde. » À lire…

RICHARD MARTINEAULe coeur sur la main, Journal de Montréal et de Québec, 13 novembre 2011

Indignés de droite – Je suis allé au lancement du livre de Joanne Marcotte, mercredi dernier (Pour en finir avec le gouvernemaman). Une bonne partie de la « méchante droite » québécoise était là. Savez-vous de quoi on a parlé jusqu’aux petites heures du matin ? De l’inéquité entre les générations. Les jeunes qui sont pris à la gorge et qui vont devoir s’endetter pendant des années pour payer les folies de leurs parents.

Duhaime condamnait la hausse des frais de scolarité (eh oui !), Joanne Marcotte se demandait pourquoi les riches paient leur garderie 7 $, son chum Denis Julien critiquait les subventions éhontées accordées à certaines entreprises, Bock-Côté me faisait part de sa sympathie pour les indignés (même s’ils n’approuvent pas nécessairement leurs méthodes)…

Indifférence ? Égoïsme ? Individualisme ? Désolé, mais ça ne cadre absolument pas avec ce que je vois et entends lorsque je discute avec ces gens allumés et passionnés…

ISABELLE MARÉCHAL du 98,5 FM, Montréal dans le cadre d’une émission sur les régimes de retraite, 17 novembre 2011 (extraits)

(…) un essai que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt. (…) Et je vous cite, vous dites: « Sournoisement, insidieusement, cet État-parent, incubateur de citoyens-enfants (j’aime trop ça, cette expression!), s’est inséré petit à petit dans l’espace privé des citoyens, des familles et des communautés. » (…) Je trouve que vous avez tellement raison. (…) Je vais recommander chaudement votre essai Pour en finir avec le Gouvernemaman. J’ai bien aimé.

DOMINIC MAURAIS, Maurais Live à CHOI RadioX de Québec, 22 novembre 2011

J’ai adoré le livre pour sa clarté et sa simplicité. (…) la capacité d’articuler des concepts complexes et de les rendre simples. (…) Ton livre, il s’adresse à mon père et à moi. Mon père, il l’aimerait et je pense que je vais lui acheter à Noël.

SOPHIE DUROCHER, Ici et là, Canal Vox – Montréal, 24 novembre 2011

Un livre absolument passionnant!

CHRISTIAN DUFOUR, Orphelins de Lévesque, Journal de Montréal et de Québec, 25 novembre 2011

Ce pamphlet plein d’énergie dit des vérités importantes que nous ne voulons pas entendre.

PIERRE DUHAMEL, De quoi le Québec a-t-il besoin?, Blogue de Pierre Duhamel sur L’Actualité.com, 28 novembre 2011

(…) le livre convainquant et fort intéressant. Elle reproche aux Québécois d’avoir renoncé à leurs responsabilités, accaparées par un État de plus en plus gros, de plus en plus cher et de moins en moins bienveillant. Un État qui a pris soin de toutes ses clientèles, notamment de la classe d’affaires, deux fois plus subventionnée qu’en Ontario.

Joanne Marcotte fait un constat brutal, mais juste de la situation tout en défendant des valeurs importantes pour moi comme l’entrepreneurship, la prise de risque, l’ambition et le succès financer.

C’est une critique sans complaisance de ce qu’on appelle le «modèle québécois » …

BARBARA KAY, Taking down Quebec’s ‘Gouvernemaman’, The National Post, November 29, 2011

Pour en finir avec le Gouvernemaman (Doing away with the Nanny State) is a 185-page call to arms. Written in French so clean and direct that any anglophone with intermediate reading skills can trot through it without undue exertion, the book promotes the same theme illuminated in Marcotte’s film: The ruinously profligate, interventionist Quebec Model is unsustainable and infantilizing, and the only way out of the economic morass is through a revolution in Quebec’s cultural character.

Less than a month after publication, 3,000-plus copies of Marcotte’s book have sold — a number that approaches best-sellerdom in Quebec — and Marcotte is fielding opportunities to promote her ideas in other media. Clearly, there is an appetite for change and openness to conservative ideas that used to be anathema in this province.

3 réflexions sur “Ce qu’ils en ont dit

  1. Pingback: C’est demain! – Le blogue de Joanne Marcotte

  2. Pingback: Vol. 1 no. 5, 1er décembre 2011 | A contrario

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