Legault: Opération charme!

Cela aura pris six mois ou peut-être même plus, à Monsieur Legault, pour arriver à un document dont les deux seuls éléments intéressants sont ceux de mettre de côté le débat souverainiste-fédéraliste et de prioriser l’éducation. Bravo! Le voilà en phase avec une grande partie, sinon la majorité de la population.

Pour le reste, nous sommes loin, très loin, du coup de barre dont le Québec a besoin et dont de plus en plus de Québécois reconnaissent la nécessité. Le politologue Christian Dufour, en entrevue à l’émission de Richard Martineau (LCN) et au 93,3 de Québec, confiait que les cofondateurs avaient, en effet, décidé d’édulcorer volontairement leur manifeste. « Je trouvais qu’on cherchait trop à éviter la controverse », racontait celui qui avait participé à la réflexion du groupe et qui s’en était dissocié depuis quelques semaines.

Imaginez! On nuance le propos en début de course. Qu’est-ce que ce sera lorsqu’ils feront face aux syndicats et aux groupes de pression? Pire, à Gaétan Barrette!!! 😉

En déduire qu’il s’agit ici d’une offre produite par « un groupe de centre droit, conservateur sur le plan fiscal » comme le fait Alain Dubuc dans sa chronique de ce matin est aussi absolument renversant. « On ne retrouve pas, dans le document de la coalition, de populisme antiétatique, d’idéologie néolibérale ou de thèses de la droite sociale populaires à l’ADQ ou dans le PCC de Stephen Harper », écrit-il.

En effet. Ce qu’on y retrouve relève davantage d’une idéologie étatiste, d’une approche clientéliste de même que d’un nationalisme économique populiste qui a tant fait de dégâts dans les belles années des gouvernements péquistes. Et puis, sérieusement: qui peut encore croire qu’il suffit d’instaurer des mécanismes de contrôle pour que notre gros État bureaucratisé à l’extrême non efficace devienne un gros État bureaucratisé à l’extrême… efficace?

Non. L’heure n’est plus à ajouter du chlore dans la piscine. On doit maintenant garder la piscine, bien sûr, mais changer l’eau au complet… ou du moins, y faire des traitements chocs. Or, selon le cofondateur Charles Sirois, « nous offrons aujourd’hui un mécanisme de consultation ».

Misère! Comme si nous n’avions pas suffisamment consulté! Comme s’il n’existait pas suffisamment de rapports, de groupes d’experts, de comités, de commissions… Comme si les solutions n’étaient pas connues!

Bien sûr que les solutions sont connues. Et elles demandent des citoyens d’exiger plus d’eux-mêmes et de demander moins à leur gouvernement. L’heure n’est donc plus à de légers travaux de rénovation. Nous en sommes à devoir refaire les fondations. Parce que ça craque de partout, l’eau s’infiltre et les murs sentent le moisi.

Mais les solutions exigeront aussi une nouvelle classe politique. Celle qui n’a pas peur de nommer les choses.

Monsieur Legault s’est engagé dans un processus partisan et désire devenir premier ministre du Québec. Soit. Mais je reprendrai ici une question que se posait Richard Martineau dans une récente chronique. « Que veut vraiment François Legault? Faire de la politique ou changer le Québec? »

Hmmm. On verra bien dans les semaines qui viennent comment il répondra à cette question. Pour l’instant, la lecture du manifeste nous indique qu’il s’ajoutera peut-être au centre-gauche de l’échiquier politique un nouveau parti: Un nouveau PQ, mais sans l’option souverainiste.

P.S. Lire également La balloune Legault se dégonfle, François Legault au pays des couaquistes

26 réflexions sur “Legault: Opération charme!

  1. Pingback: Tweets that mention Legault: Opération charme! « Le blogue de Joanne Marcotte -- Topsy.com

  2. Je crois qu’il y a deux façons de voir le mouvement de M. Legault.
    1- Un gars rusé qui ne veut pas effrayer les gens (oublions pas qu’on est au Québec). Qui ne veut pas subir le traitement médiatique de l’ADQ. Qui préfère attendre et laisser parler les gens. Qui pourrait le blamer? Que feriez-vous si vous constatiez des problème énormes au Québec et que en même temps, vous regardiez le sort réservé au SEUL parti qui nomait et proposait des solutions aux problèmes? Pensez-vous qu’il veut se mettre les syndicats dans la face en partant?

    2- Qu’il est opportuniste et que le pouvoir l’attire beaucoup plus que les choses qui DOIVENT être faites au Québec.

    Je penche pour l’hypothèse 1. Oui c’est tiède non c’est pas ce que je veut directement mais attendons quelques semaines. Il ne pourra pas attendre trop longtemps pour poser de vrais geste et donner son opinion sur des sujets variés. Il a déjà commencé hier soir au 18H RAD-CAN. Il a répondu sur le financement des Nordique, pour lui s’aurait été NON, pas sans privé pour payer un loyer et sans assurance d’avoir une équipe. Vous me direz que c’est pas beaucoup, c’est vrai, mais c’est mieux que le tandem PLQ-PQ. C’est exactement la position de l’ADQ. Laissons lui la chance de montrer ses vrais couleur avant de vouloir le peinturer en rose. C’est pas évident ce qu’il doit être fait au Québec! Affronter les gros syndicats c’est pire qu’une élection. Mais le Québec a besoin de gestes concret, pas de grand discourt. Donc, mon Johnny, t’as la balle dans les mains, montre nous qu’est-ce que tu sais faire. T’as des prises à lancer pour gagner et ça presse.

    • Si déjà là, il a peur des gauchistes, des syndicats etc. en pliant les genoux devant eux maintenant, que ferait-il s’il était élu ?

      De l’aplatventrisme total ?

  3. Le Québec n’est pas pret pour des changements drastiques. On a encore les moyens d’emprunt sur les marchés financiers. Bientôt on nous fermera le credit et ce moment nos dirigeants n’auront plus le choix de se serrer la ceinture. D’ici la il se présentera d’autre Legault assoiffés de pouvoir pour faire rêver les Québécois rêveurs et ionconscients.PATHÉTIQUE.

  4. Après tout le « suspence » engendrer par l’idée d’un nouveau Parti plus à droite, voilà qu’il vient d’accoucher d’une souri ??? WOW! Impressionnant!

    Avant même d’avoir créer un nouveau Parti politique, il (Legault) a déjà commencé à plier les genoux devant NOS gauchistes – faut croire que s’il était élu, ce serait L’APLATVENTRISME TOTAL devant nos gauchistes.

    Ce qu’on a ce matin est donc: PLQ/PQ/CAQ = Bonnet blanc, blanc bonnet.

    Toujours rien de nouveau (en dehors du RLQ) sous le ciel du Québec…

    P.S.: Pardon j’ai fait une erreur monumentale en disant que rien ne changeait CAR, selon un récent sondage, LE BLOC aurait perdu 0.30% d’appui au Qc. ;O)

  5. L’éternel problème le message est diffus, on veut trop plaire à tout le monde, donc, on ne plaît à personne.

    • Le Québec ne pourrait jamais sans sortir avec des consensus, il y a trop d’importants groupes d’intérêts qui ont acquis des privilèges au cours des dernières décennies et ils vont se battre pour n’en perdre aucun.

    • De plus, une partie importante de la population vit aux dépens de l’État, il ne préfère aucun changement sachant même qu’il se dirige vers un mur.

    Trois partis actuels, qui ont des particularités différentes.

    1. Le PQ couche avec les syndicats.

    2. Les libéraux couchent avec tout ce qui bouge aussi longtemps que ça leur donne des votes

    3. L’ADQ qui veut obtenir un consensus et dilue son message.

    Donc, dans ce premier manifeste, on ne donne que des lignes directrices sans trop de données de détails, pour ne pas trop offusquer personne.

    Ils disent qu’ils vont produire d’autres documents, qui auront plus de mordant. Je l’espère, car ce manifeste ne veut pas dire grand-chose, juste de bonnes intentions.

    Une autre variable que l’on ne peut occulter, le Québec n’a pas dix ans devant lui.

    1. Le Québec est moins productif que les autres provinces.

    2. Les provinces sont moins productives que les États-Unis.

    3. Et les États-Unis sont moins productifs que les pays émergents (à cause principalement coût salaire).

    Alors, vous voyez dans quelle aventure que nous sommes rendus.

    On a besoin d’un changement de cap à 180 degrés, car on va tout simplement se faire ramasser.

    Donc, Québec Droite va publier deux manifestes au mois de mars, l’éducation et la santé, M. le peuple, on va se parler entre les deux yeux, il n’y aura pas de dentelle, juste les vraies affaires !

    En espérant que les partis politiques vont se réveiller, car on risque d’être comme Irlande, nos jeunes vont voter avec leurs pieds et le Québec va se retrouver à être un gros hôpital sans contribuable pour payer la facture.

  6. Je l’ai clairement exprimé sur mon blogue, le manifeste de Legault est trop vague et général. François Legault ne voulait pas faire peur à personne. Il cherche un consensus social et il ne veut pas déplaire à personne. Je m’excuse mais ce n’est pas ce genre de leadership que la Belle province à besoin. Celle-ci a besoin d’une personnalité politique qui va avoir le courage et la détermination de changer les choses. Un leader politique qui va faire ce qu’il dit et qu’il n’aura pas peur de déplaire à la solide machine syndicale québécoise. On a besoin d’un politicien de ce calibre et avec ces qualités. Cela existe ailleurs : Rob Ford (le maire de Toronto), Chris Christis (gouverneur du New Jersey), Stephen Harper (PM du Canada), Maxime Bernier (député conservateur de Beauce), etc. Je ne pense pas que le mouvement Legault va avoir du succès. François Legault est un centre-gauchiste qui croit au modèle québécois et il veut le rendre plus efficace. Nos grand journalistes me font rien quand il disent que le mouvement Legault est de centre-droit et qu’il se rapproche de l’ADQ idéologiquement. C’est faux, Legault est de centre-gauche, il a plus de chance de former une coalition avec le PLQ avec l’ADQ. Celle-ci a une chance en or de consolider ses appuis à droite du centre et d’être le véritable vecteur de changement.

  7. Cette annonce de Legault c’est comme une bonne courveture de livre avec une belle préface. Attendons de lire le livre avant de dire qu’il est bon!

  8. Pingback: Tasha Kheiriddin: New right wing movement in Quebec gets failing grade | Full Comment | National Post

  9. @Québec droite

    Êtes-vous toujours d’accord avec la proposition absurde de l’ADQ qui est d’avoir un mode de scrutin proportionnel? Si oui, oubliez ça vos réformes, surtout avec QS qui aura la balance du pouvoir.

    De même, est-ce que votre manifeste va proposer l’idée grotesque de Jarislowsky, à propos d’une taxe sur les déséquilibres salariaux entre pays, afin qu’on paye nos produits, venant de pays émergents, plus chers?

    • Je suis un défenseur du mode de scrutin proportionnel. Je pense que l’impasse politique que nous connaissons est justement dû au fait que nous n’avons pas de proportionelle. Notre système électoral est fait pour deux partis politiques qui s’alternent suite aux élections. Sauf que depuis que le PQ a remplacé l’Union Nationale, l’alternance ne répond plus au besoin. En 2011, nous nous retrouvons avec quatre partis à l’Assemblée Nationale et le gouvernement est exercé par une formation, qui représente une minorité d’électeurs, en manque de légitimité.

      L’impasse que crée le PQ et le PLQ place le Québec dans l’immobilisme politique permanent. Le PQ n’est pas intéressé à ce que les choses aillent bien au Québec; parce que, pour lui, toute solution doit passer par l’indépendance. Or si ça va bien au Québec, pourquoi se séparer? D’où le besoin pour le PQ que ça aille mal. Il essaie d’être un bon gérant pour se faire réélire, rien de plus. Le PLQ, tant qu’à lui ne veut rien faire qui lui ferait perdre des votes; parce que les mécontents seraient tentés d’aller au PQ et augmenter les risques d’un référendum gagnant. Donc, les deux plus grands partis ont intérêt à ne rien faire pour corriger la situation qui se détériore depuis 30 ans à cause d’eux. Et la politique est d’abord une affaire d’intérêts.

      Pour briser cette impasse, une seule solution: la venue d’un troisième parti. Mais pour que celui-ci ait du succès, il faut que, soit le PQ, soit le PLQ s’effondre pour lui faire de la place. La preuve a été faite lorsque l’Union Nationale s’est effondrée vers 1970. À ce moment-là, le PQ a pu prendre la place restée vacante.

      Mais quelles sont les possibilités pour que les partis s’écroulent aujourd’hui. Le PLQ est contrôlé par les décideurs économiques et il regroupe les fédéralistes. Je ne vois pas les gens d’affaires abandonner ce parti en grand nombre. Reste le PQ. Il est contrôlé par la gauche et les syndicats et il regroupe les indépendantistes qui représentent 30% de l’électorat avec un 5% chez Québec solidaire. Le PQ pourra s’effondrer lorsque l’idée de souveraineté sera essoufflée. Mais avec 40% du vote fédéral au Bloc, ce n’est pas pour demain. Ainsi les probalilités d’une victoire majoritaire d’un troisième parti reste très mince. L’expérience de l’ADQ à l’Opposition officielle en 2007, nous montre les limites de la 3e force dans ce contexte. La montée de l’ADQ à ce moment était explicable en parti par l’impopularité des chefs du PQ et du PLQ.

      Si le PQ en 1980, après le référendum perdu, avait implanté la proportionnelle tel que promis dans son programme, nous ne serions pas aujourd’hui dans une situation de faillite technique; parce qu’il y aurait eu un 3e parti. Celui-ci pour se faire une place aurait été obligé de prendre l’intérêt de la population.

      Cependant il faut une condition pour que ce système fonctionne. Que le troisième parti accepte de travailler avec le parti gouvernemental dans les intérêts du Québec au détriment de ses propres intérêts, jusqu’à ce qu’il soit majoritaire.

      Il est vrai qu’à travers le monde, nous pouvons constater les faiblesses du mode de scrutin proportionnel. Il nous revient de trouver une formule qui donne la stabilité gouvernementale qui manque ailleurs et la juste représentation du peuple à l’Assemblée.

      Si nous restons dans le bipartisme, ce sera l’impasse au moins aussi longtemps que durera le PQ. Après on verra. Je crois sincèrement qu’au Québec, la démocratie passe par un pluralisme politique bien aménagé.

  10. La majorité prête de bonnes intentions à Legault. Peu soupçonneraient que sous sa bonhomie se cache un ambitieux qui vise le pouvoir pour le pouvoir. Backé par Québecor et Léger Marketing il a certes les moyens de ses ambitions.
    L’ADQ constitue depuis lundi le seul espoir de réformer le Québec. Or le parti manque de commandants et de soldats dans les tranchées pour contrer l’offensive. Pendant ce temps-là on a des gérants d’estrade (le RLQ) qui se réunissent pour une conférence peinarde dont l’objectif est d’influencer tout les partis politiques. Stratégie des plus naïves. Qui est vouée à échec.
    Dans 10 mois la CAQ aura fini de caqueter et le PAQ (Parti pour l’Avenir du Québec) va naître. Il y a fenêtre d’opportunité pour le RLQ de prendre la CAQ de court. En passant à l’Action!

    • Cher lecteur, je regrette de vous dire que vous ne comprenez pas la mission du RLQ et qu’elle sert très bien les partis politiques qui veulent prendre un virage vers des réformes audacieuses. Je ne sais pas quelles sont vos attentes envers le RLQ mais de notre côté, la mission est claire, limpide et sans ambiguïté. Si l’ADQ veut s’en servir et récolter ce que l’on aura semé, tant mieux. Si Legault amène le débat vers des enjeux au lieu du débat constitutionnel, tant mieux aussi. Il appartiendra aux partis de régler leurs comptes, de s’associer ou de se distinguer et de prouver leur pertinence. Pour notre part, on exprime une voix trop peu entendue.

    • J’espère que le RLQ aidera M. Legault dans son but de ramener le Québec sur les rails au lieu de lui taper sur la tête. Pour une fois qu’homme amène de l’expertise avec lui pour le faire, on ne va pas l’écraser comme on a déjà fait avec d’autres.

    • Le RLQ n’égale pas Joanne Marcotte. Ceci est mon blogue. Par ailleurs, je souhaite de tout coeur que François Legault reconnaisse que l’État est à bout de souffle et qu’il ne pourra pas régler les problèmes seulement en y ajoutant des contrôles et en y injectant plus d’argent. Been there, done that.

  11. « Pendant ce temps-là on a des gérants d’estrade (le RLQ) »

    Une chose est sûr, ce qui intéresse les politiciens, est de prendre le pouvoir, de s’assoir à la place de l’autre; ils s’intéressent d’abord à leur propre sort et non à celui du peuple. Belle idée de changement! En plus que les partis politiques entrainent des divisions, affaiblissant le peuple. Ce qu’il faut surtout, ce n’est pas de changer les architectes, mais changer l’architecture, voilà une vraie révolution! Raison pourquoi le RLQ est là pour la propagation d’idées libérales. Ce n’est certainement pas dans la boîte à scrutin que les idées prennent formes, que les citoyens deviennent responsables. Si le citoyen n’est pas capable de se faire écouter par les vieux partis, en quoi le serait-il mieux par un nouveau? Il faut d’abord se fortifier pour devenir plus puissant, voilà pour moi l’idée du mouvement RLQ; et mélanger le libéralisme à un parti en particulier, ne peut amener que déceptions et empêcher le message de passer vers ceux qui appuient un parti.

  12. @ Dionysos

    Je vois que vous tombez dans les clichés faciles.

    Si vous avez un peu de temps, vous allez constater qu’une saine démocratie n’est pas seulement de la proportionnalité, mais trois autres piliers fondamentaux qui permet de mieux l’encadrer, on encadre bien !, des professionnels, tels que les médecins, des notaires, des CA, …

    On doit aussi encadrer les politiciens quand ils sont au pouvoir.

    Voici un lien, qui explique en détail :

    http://www.quebecdroite.com/2010/09/une-saine-democratie-est-une-democratie.html

    Deuxième point, la proposition de M. Jarislowsky est une des solutions les plus intelligentes pour réduire la mondialisation sauvage.

    http://www.quebecdroite.com/2011/01/libre-echange-equitable.html

    • À moins que vous être assez naïfs de croire que l’on puisse battre un Chinois qui gagne dix fois moins que toi et aussi brillant et aussi entreprenant que toi.

    • À moins que tu acceptes plus de 44 trillions de dettes souveraines.

    • À moins que tu acceptes des taux chômages persistants dans tous les pays industriels.

    • À moins que tu acceptes, une pauvreté grandissante de la classe moyenne dans tous les pays industriels.

    Peut-être je pourrais croire à la mondialisation.

    Je t’invite à lire sur mon blogue sur le sujet de la mondialisation.

    Tu pourras constater qu’elle est beaucoup moins vertueuse que tu le crois,

    • À moins que tu acceptes, que les multinationales font des milliards de profits par délocalisation et désindustrialisation.

    • À moins que tu acceptes que les banques fassent des milliards de profits quand le peuple les a sauvés de la débandade.

    • À moins que tu acceptes que la Chine devienne la future manufacturière du monde.

    Pour ne pas tomber dans les clichés faciles, je t’invite à lire sur mon blogue le sujet de la mondialisation, il y a des centaines de carnets qui y sont dédiés.

    Pour commencer voici, six carnets qui pourrait t’initier sur le sujet :

    http://www.quebecdroite.com/2011/02/mondialisation-delocalisations-dumping.html

    Québec Droite

  13. @ Dionysos
    D’accords avec toi sur : « Pendant ce temps-là on a des gérants d’estrade (le RLQ) »

    Il est de plus en plus évident que les groupes d’intérêts ont la mainmise sur le pouvoir politique au Québec d’où le pourquoi de son immobilisme.

    La seule technique efficace que je connais est la démocratie directe.

    Remarque que le problème n’est pas unique au Québec, les Européens pourraient faire multiples dissertations sur le sujet.

    Nous vivons de plus en plus dans un système oligarchique politique.

    Un semblant de démocratie qui n’est en réalité qu’un simple simulacre, pour satisfaire les financiers, lobbies et industriels faisant partie, ouvertement ou non, des instances de décision.

    Une lecture à votre disposition :
    http://www.quebecdroite.com/2011/02/l-ca-suffit-vive-la-democratie.html

    Québec Droite

  14. Ma critique sur le mode scrutin proportionnel est loin d’être un cliché, les faits abondent en perversion de la démocratie. Ce n’est pas la première fois que la Belgique se retrouve dans une crise politique à cause de cette méthode, sans oublier l’Allemagne en 1930, où le parti nazi a pu avoir des sièges grâce à ce mode de scrutin, polluant l’Assemblée avec leur délire, la suite on connaît; et de bonnes chances que le cours de l’histoire eut été différent s’il n’avait pas eu cette façon de procéder, en acceptant des illuminés qui n’avaient pas leur place au parlement, sans même avoir battu leurs adversaires. Tout ça à cause que globalement, ils avaient eu 18% des votes.

    Pour ce qui est d’encadrer nos politiciens, il faut un système législatif, exécutif et judiciaire, avec des barrières étanches. Où est notre Conseil législatif au Québec?

    À propos de la mondialisation « sauvage », ça ressemble à la critique sur le capitalisme « sauvage ». Je ne vois vraiment pas en quoi le fait de rançonner les contribuables et consommateurs va améliorer les choses, de même que le paquet de critiques que vous formulez ne concerne même pas la Chine. Pour ce qui est des délocalisations, il y en a toujours eu et toujours plein de compagnies et de nouvelles en Occident. Si le chômage est plus élevé que le taux naturel, c’est justement à cause des politiques de nos gouvernements avec leurs méthodes protectionnistes et le fait qu’ils se mêlent de ce qui ne les regardent pas. Par exemple: voler les clients et compagnies pour en aider d’autres, aussi salaire minimum élevé qui empêche d’engager des travailleurs où le taux de production marginal est plus bas.

  15. Ce que M. Jarislowsky propose c’est encore une autre usine à gaz.
    Quel organisme va être en mesure de calculer ces écarts salariaux et instaurer les tarifs ou taxes dites équitables, qui vont équilibrer les échanges?
    Les écarts salariaux (et encore qu.est-ce qu’on entend par salaire), existent même à l’intérieur des états, alors si on prend comme exemple les USA ou les pays de la zone euro les écarts entre Le New jersey et les Dakota, ou entre la Bavière et la Sicile ou L’Andalousie sont du double au triple aors on fait quoi?
    M Jarislowsky est surtout contre la liberté de commerce et d’échange et ajouter des barriéres ne fera qu’appauvrir tout les monde.

  16. @ Inaki

    Vous êtres déjà pauvres !

    44 trillions de dettes souveraines dans l’ensemble du monde.

    1.1 trillions pour l’ensemble des contribuables canadiens (fédéral, provincial et municipal).

    1.5 trillions d’endettement pour les ménages canadiens.

    Je vous invite à lire les carnets du mois de février sur mon blogue, vous allez mieux comprendre les effets pervers de la mondialisation.

    Q.D.

  17. @ Inaki

    En plus, il faudra ajouter au moins 1 trillion de plus pour les déficits actuariels des fonds de pension accordés à l’ensemble des employés du secteur public au Canada (fédéral, provincial et municipal).

  18. @ Quévec Droite.

    En ce qui concerne les dettes publiques faramineuses (et comme vous dites il faut aussi ajouter les engagements tels que les pensions garanties et indexées, etc. etc.), que ce soit au Québec ou ailleurs, on est tout à fait d’accord.
    C’est en ce qui concerne les causes de ces dettes, ainsi que les rémèdes à applique que nous sommes, peut-être, très en désaccord, et c’est pour cela que la proposition que vous citez de M. Jarislowski m’apparaît toujours comme farfelue et même nuisible à une relance de la création de richesse.

  19. Le programme de François Legault ressemble presqu’en tous points à celui de l’ADQ mais beaucoup plus timide dans son application. Je crois que le temps de minoucher le bon peuple est fini et qu’il faille passer à l’action et actuellement, je pense que seule l’ADQ représente un espoir de réels changements. Peut-être que monsieur Legault pourrait se joindre à l’ADQ, un parti déjà existant.

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