Post mortem des négociations du secteur public

On ne connaîtra probablement jamais ce que coûtera l’offre qu’a faite le gouvernement Couillard à l’ensemble des employés du secteur public. On comprend également que le concept de « cadre financier » est une fantaisie qui évolue dans le temps selon l’intérêt des gouvernements. Cela dit, voici quelques constats qu’on peut en tirer en parcourant la presse de ce matin.

Ceux qui dénonçaient la soi-disant « austérité » sont ceux qui empochent

Ils ont dénoncé « l’austérité ». Ils ont fait des chaînes autour des écoles, manifesté, saccagé des bureaux de ministres. Du côté des services, on a resserré la vis.

À la fin, la marge de manoeuvre est allée à ceux qui ont dénoncé cette fameuse « austérité ». Il faut leur donner ça. Les plus habiles seront toujours ceux qui confisqueront l’argent de ceux qui travaillent. Les plus lâches sont les gouvernements qui achèteront la paix et qui ne changeront rien à une structure de dépenses qui ne cesse de s’alourdir.

La centralisation des négociations collectives: à la source du no-fault

Lire Lysiane Gagnon: Un système trop centralisé

Très bon texte de Lysiane Gagnon sur l’absurdité de la centralisation des négociations dans le secteur public. Intéressant passage sur le fait que cette centralisation est à la source de la déresponsabilisation (du no-fault) des gestionnaires locaux.

Quand tout ce décide dans des conventions collectives, quand la moindre organisation du travail fait l’objet de clause imposée d’en haut, elle est où la latitude des gestionnaires locaux à tenter d’être plus productif, plus autonome? Comment blâmer des gestionnaires de centres de santé ou d’écoles quand ils ont les mains liées.

Négociations centralisées collectives: pièce maîtresse dans le no-fault des systèmes publics au Québec. « Faire de la politique » pour ne rien y changer, c’est d’accepter de perpétuer ce système au détriment de la qualité des services. RIEN DE TOUT ÇA n’a fait l’objet des récentes négociations collective

Quand l’intérêt qui guide l’action gouvernementale est essentiellement la prochain rendez-vous électoral

Lire Pascale Breton: Un bluff rentable
« En achetant la paix pour cinq ans, le gouvernement s’assure que la prochaine campagne électorale ne sera pas bousillée par un climat de tension avec les syndicats. » Voilà comment résume l’éditorialiste de La Presse la conclusion des négociations collectives.
Pour ce qui est de déclarer Martin Coiteux comme le grand gagnant et celui qui a réussi à manœuvrer habilement parmi les écueils, je crois personnellement que le résultat de cette négociation a plutôt rangé le gouvernement Couillard bien à gauche sur le plan idéologique. Après la cimenterie, après la C-Series, après avoir transformé la mission de la Caisse de dépôt et de placement, après le projet de loi liberticide PL59 et la ferveur verte du PM nouveau revenant de Paris, on a à peu près l’équivalent des politiques du Parti québécois de Pauline Marois et de Marine Ouellet. J’oubliais presque les deux thématiques sur lesquelles Philippe Couillard voudrait bien se pencher au cours du prochain « forum libéral »: le revenu minimum garanti et le salaire minimum, deux politiques nettement campées à gauche.
Sur l’incohérence du gouvernement Couillard en matière de « rigueur budgétaire »
Lire Michel Girard: De gratteux à Père Noël
Pas pire texte de Michel Girard qui soulève les incohérences du gouvernement. Prôner la rigueur budgétaire quand on dépense à gauche et à droite finit par discréditer le discours du gouvernement.
Un monopole libéral? 
Beaucoup de réflexions sont faites ces jours-ci sur le caractère permanent d’un gouvernement libéral au pouvoir au Québec. Je crois que le manque de concurrence est malsain en toutes choses, particulièrement en ce qui touche les partis politiques. L’alternance peut être une bonne chose, particulièrement lorsqu’on réalise que le parti au pouvoir ne perpétue que les vices structurels d’un système qui étouffe l’innovation, fait fuir les investisseurs, continue de faire attendre les malades, décourage l’autonomie des professionnels et des gestionnaires locaux, encouragent le « no-fault » et tout le reste.
À ce mi-mandat du gouvernement libéral à la tête duquel se trouve un Philippe Couillard probablement le plus idéologiquement à gauche et anti-développement économique qu’ait connu ce parti, je termine en espérant qu’une alternative crédible saura se pointer et se mettre en valeur d’ici le prochain rendez-vous électoral. Il en va de la responsabilité des citoyens et des médias d’encourager que de telles voix se fassent entendre.
Ma propre contribution suite aux résultats de la négociation: Ce blogue-ci.

17 réflexions sur “Post mortem des négociations du secteur public

  1. Désolant comme constatations. Les articles décrivent très bien la situation. Le  »Modèle Québécois » est immuable, indestructible et surtout, perpétuel.

    Il sera intéressant de voir les municipalités dans ce climat; j’ai peine à croire qu’elles vont pouvoir résister aux assauts des syndicats et des média bien huilés et synchronisés pour combattre les maires sur les conditions de travail et les pensions.

    Je ne prévois pas que les gouvernement sortiront victorieux de cet exercice.

    Il aura fallu un petit sondage biaisé du Devoir avec les abonnés de Légerweb pour que les syndicats affirment sans contre-arguments que la population se rangeait derrière les syndicats. Tout le monde connaît le penchant gogochiste de ces deux institutions.

    Je ne vois plus d’alternatives aux libéraux ou même je ne crois pas qu’un parti politique puisse changer la donne. Le système  »Modèle Québécois » avec négos unique instauré par Jacques Parizeau a créé un rapport de force démesuré en faveur des syndicats.

    Je devrai annuler mon prochain vote, toute élection confondue: avec ce que je vois , notre Philippe qui s’abreuve de jus de gazon et Justin qui va dépenser comme un marin ivre dans un bar de St-John’s NF, il n’y a plus d’espoirs.

  2. Oui, je crois que vous avez raison. Le mot à retenir dans votre texte est: « malsain ».
    L’erreur fatale de ce gouvernement est de vouloir perpétuer le « modèle québécois » en se soustrayant de la compréhension de la réalité actuelle.
    Par contre, on se souvient bien, celui-ci a été porté au pouvoir parce que la population voulait absolument de débarrasser du PQ sans oser tester l’aventure de la CAQ.
    Par ce règlement avec le secteur public, le gouvernement déshabille Pierre le modeste en faveur de Paul le bourgeois.

    • Mais pourquoi prêcher toujours vers le bas.?..Les docteurs, les députés. les banquiers. les gros bonnets OK mais les travailleurs non, eux, faut qu’ils subissent. .., Fermer donc les écoles publiques et les hôpitaux…donner au privé et payer! Larguer tout syndicat (des gros méchants) et le plus de monde possible au seuil de la pauvreté…et pis les femmes à la maison tant qu’à délirer….

  3. Et si les Québécois avaient eu raison de n’avoir pas osé l’aventure de la CAQ??

    Le sursaut de Legault dans la campagne électorale c’est à la machine médiatique qu’il le doit..
    Le poing en l’air et la débandade du PQ a fait la machine se tourner vers Legault pour contrer une victoire libérale.

    Et malgré cette poussée d’adrénaline injectée au « couple Legault », le plus qu’il aurait pu espérer ce sont les votes des déserteurs de certains comtés de la région de Québec. Insuffisant pour remporter la victoire mais suffisant pour un tripartisme nez-à-nez..

    Le confort de nos bonnes vieilles pantoufles et des élections coûteuses aux deux ans qui ne règlent absolument rien, en quelque sorte.

    La contre-performance de Legault depuis l’élection du PLQ n’a rien pour réveiller l’espoir en l’alternance.. la CAQ et son. nouveau crédo nationaliste constitutionaliste n’a vraiment rien , mais vraiment rien d’original.. la CAQ patauge dans les mêmes vieilles eaux usées.

    Comme j’ai décidé de faire une pause positive pour le temps des fêtes, voilà le souhait que j’exprime fondé sur la présence de Martin Coûteux au sein du PLQ…

    E si tout n’était que judicieuse stratégie?

    En première année de mandat, le PLQ a créé l’illusion d’un virage à droite en empruntant au programme de la droite, au grand dam de la CAQ. Et les médias sont tombés dans le piège. L’austérité a ainsi collé au gouvernement Couillard

    Et voilà qu’en deuxième année de mandat, le PLQ créé l’illusion d’un virage à gauche en empruntant au programme gauchiste, au grand dam du PQ.. Et voilà nos bons chroniqueurs gauchistes péquistes qui se retrouvent confondus.. Comment gérer ce virage vert gauchiste sans nuire au PQ??

    C’est drôle de lire Michel Girard qui reproche la distribution de bonbons sans faire allusion au PQ de Pauline qui avait usé du même subterfuge!!

    Et si le PLQ était en train de s’attaquer à la source du problème.. le nationalisme radical québécois.. En finir avec le PQ devient donc la priorité!

    En achetant la paix sociale pour 5 ans, ils s’assurent la victoire par la gauche en 2018. Ils auront fait stratégiquement le choix de déplaire à la droite car politiquement plus payant alors que le vent souffle clairement à gauche…

    Et si ça marchait et qu’on assistait en 2018 à une dégringolade historique du PQ pour se retrouver avec une CAQ comme opposition officielle.

    Le PLQ et la CAQ auraient enfin le champ libre pour redéfinir le programme de leurs partis respectifs dans un contexte politique gauche\droite..

    Voilà la grâce que je nous souhaite!

    PS Il en va de la responsabilité des citoyens et des médias d’encourager que de telles voix se fassent entendre.. A ce stade-ci? Pensons-y même pas! Médias et citoyens ne sont pas prêts!

    • Incapable d’admettre quand VOTRE GOUVERNEMENT fait des pitreries à l’étranger sans en avoir discuté au préalable avec son caucus ou s’abaisse à donner trois fois plus aux syndiqués que ce qu’il nous a prêché depuis un an……..Qu’avez-vous contre les nationalistes??? Toutes les personnes de différentes nations que j’ai rencontrées dans ma vie sont nationalistes et fiers de leur culture, même s’ils vivent ici depuis des décennies. Personnellement je préfère un NATIONALISTE à un TRAÎTRE. En cas de conflit intérieur, je peux me fier sur le nationaliste, tandis que le traître……………..Les nationalistes ne sont pas tous de la gauche. Je suis nationaliste et pourtant je suis de la droite ou centre droit.

    • J’ai oublié que ça doit être encore la faute à PKP, Legault, Julie Snyder, QS Alouettes si VOTRE GOUVERNEMENT n’arrête pas d’essayer de nous faire avaler des couleuvres….Je fondais de grands espoirs sur les Leitao, Barrette et Coiteux et je crois que leur chef autocratique ne leur pas laissé beaucoup de choix. Comme on dit en anglais: ITs MY WAY OR THE HIGHWAY…..

  4. @Jacynthe Charbonneau,

    Je suis d’accord avec vous madame; pourquoi toujours niveler vers le bas? Tout le monde devrait pouvoir gagner un salaire juste qui lui permet de bien vivre sans rien enlever a qui que ce soit. Mais ce n’est pas possible malheureusement car ce sont toujours les mêmes qui paient le salaire et les pensions d’une catégorie de privilégiés. Les fonctionnaires comme les députés et les médecins tirent leurs revenus, leur payes et tous leurs avantages sociaux de la poches mêmes des contribuables qui eux (pour une très grande majorité d’entre eux) gagnent beaucoup moins et ne peuvent mettre de l’argent de côté pour que leur retraite soit dorée comme celles des gens qu’ils font vivre.

    L’équation est très simple: le gouvernement donne d’une main pour satisfaire les privilégiés et doit aller chercher de l’autre (chez les gagne-petits sans fond de pension) pour rétablir l’équilibre. Comme l’a dit Manon P. on déshabille Pierre le modeste voir même le pauvre pour que Paul le bourgeois soit encore plus chic, plus classe, plus a la mode.

    Je sais que vous allez me dire que les compagnies privées font de même quand ils donnent des augmentations a leurs employés en nous refilant la facture… la seul différence c’est qu’avec les compagnies privées j’ai le choix d’acheter ou non leur produit alors que le gouvernement vient le chercher directement dans mes poches !!!

  5. Le nationalisme « radical » et la politique forment un cocktail explosif.

    Et le PQ actuel n’a plus rien à voir avec le parti fondé par René Levesque.

    Quand « on crée un précédent » en acceptant qu’un parti politique, de surcroit indépendantiste, soit dirigé par un Magnat de presse, en pleine conscience du pouvoir disproportionné que cette recrue leur confère comme outil de propagande, on se retrouve en plein délit de démocratie.

    Ce sont ces nationalistes purs et durs qui font mauvaise presse au nationalisme.. qui éveillent suspicion et méfiance.

    Le nationalisme est en soi porteur d’intolérance. Il s’enflamme aisément. Il corrompt les relations entre les citoyens et les groupes.

    Après deux référendums, les cicatrices perdurent toujours. Suffit de se gratter le bobo! Plus qu’assez de ce climat toxique.

    Qui plus est, compte tenu « du repli linguistique irresponsable » que tente désormais d’imposer le PQ de PKP, en complet décalage avec notre époque moderne, oui, le PQ est définitivement devenu une nuisance pour le Québec.

    D’ailleurs on peut remarquer que les dogmes nationalistes sont en train de céder le pas aux dogmes écologistes.

    Religions quand tu nous tiens! Dur! Dur! de se défaire de ces béquilles!

  6. Il y a eu un party de famille chez moi en fin de semaine: le constat est le suivant. À part moi et ma conjointe, tout le monde était retraité de l’état. Dans ma famille, il n’y a même pas 5% qui est au privé. Les discussions vont comme suit:

    – C’est ok que Trudeau dépense des milliards pour créer de l’emploi, sans tenir compte de notre endettement.
    -Toute négociation devrait partir d’un minimum de l’indexation au coût de la vie pour tous les syndiqués de l’état ( dixit prof à la retraite)
    -C’est ok si les médecins veulent avoir une  »qualité de vie ». Une collègue spécialiste de mon frêre travaille 2 jours semaine, 5 patients par jour et dis quelle va prendre sa retraite si on la force à travailler plus. C’est ok que les médecins ne veulent plus travailler 60 heures semaine (ils ne font même pas 40)

    – Les travailleurs de l’état paient des impôts, donc créent de la richesse. On a retourné 70,000 femmes au travail avec les garderies, donc 43,000 comme employées des ces CPE. Je me suis fais dire:  »pis après »?

    Les employés de l’état vivent dans un vase clos et ce que je décris est leur réalité. Tout le monde devrait avoir une pension comme le RRegop à 70% (max 76% aucune limite Hydro) de ton salaire à vie. L’indexation est un minimum. La qualité de vie , un incontournable. Au Québec, près de 27% des travailleurs ont un emploi dans une forme ou une autre de gouvernement ou société d’état; cela aussi est leur réalité. Dans ce contexte, il n’est pas impossible que même un PKP avec sa  »Julie » réussisse à se faire élire.
    Fait à noter enfin: personne dans ma famille en fin de semaine n’a jamais suivi un cours d’économie ou de simple comptabilité. Inquiétant, très inquiétant.

  7. J’abonde aussi dans le sens de François Laurier.. Et moi aussi, si la tendance se maintient, je n’irai pas voter en 2018.

    Ouvrir grandes les oreilles en se tournant vers l’opposition pour y chercher la moindre lueur d’espoir?

    Qu’est-ce qu’on pourrait entendre d’eux qu’on n’a pas déjà entendu.. Je les classe tous dans la catégorie des menteurs.. Le syndrome de Pinocchio.. Le lien de confiance est rompu quant à moi..

    Les Couillard, Legault, PKP on pourrait dresser une liste exhaustive des contradictions qui parsèment leurs parcours.respectifs. On nous prend pour des imbéciles.

    Ce qui m’exaspère au plus haut point c’est l’indulgence béate dont bénéficie les Labeaume et PKP. Ces chouchoux médiatiques…

    Les poils me sont dressés sur le corps quand j’ai entendu Labeaume nous faire part de ses états d’âme post parfum et déclarer « qu’enfin il n’entend plus parler du retour des
    Nordiques »!!!!

    Et que penser du culot avec lequel il nous annonce qu’il compte bien poursuivre dans les dépenses en 2016.

    Chicanes assurées avec le fédéral pour aider son ami PKP??… Trudeau n’aura pas le choix de revenir sur ses promesses et Labeaume le sait trop bien.. Il va se comporter comme les syndicats et exiger .du Fédéral qu’il dépense l’argent qu’il n’a pas!!.

    Dans son bulletin, Michel Hébert est d’une complaisance désolante envers son Boss.

    Il louange l’humilité de PKP quand il admet avoir des croûtes à manger!!..

    Pas grave qu’il soit à l’origine d’une purge au PQ parmi les souverainistes de première heure;
    Pas grave que l’homme politique se positionne clairement à gauche, on continue à lui accoler une réputation de droite.

    C’est correct pour PKP de jouer la manipulation?? Et quand Québecor refuse de se conformer aux recommandations du rapport sur les conflits d’intérêts dans lequel la position de PKP le place, c’est correct aussi?

    PKP n’est même pas au pouvoir et il n’en fait qu’à sa tête.. Une fois élu PM, il enlèvera son masque et ce sera place au « vrai » PKP et à sa gouvernance autoritaire..

    Et quand c’est Couillard qui dit apprendre en politique, ou Justin Trudeau dont on met les maladresses sur le compte de l’expérience.

    La politique a été travestie en un lieu d’apprentissage.. et on a laissé faire cela!

    Je tiens à préciser que je suis très consciente que la grâce que je nous souhaite, de voir dans le virage gauchiste vert du PLQ « une judicieuse stratégie » pour déloger le PQ de l’échiquier politique, est très irréaliste!

    Faut bien rêver! La réalité nous rattrapera bien assez vite!

    • Je crois sincèrement que Philippe Couillard souffre du syndrome de sauveur. Ça prend peut-être ça pour être médecin. Aucune « judicieuse stratégie » de sa part, je le crains.
      Pour ce qui est de ne pas voter en 2018, c’est un scénario très probable. En 2008, 700,000 anciens adéquistes sont restés chez-eux. À mon avis,ce sont les mêmes qui ont donné la majorité aux libéraux. Je vous laisse réfléchir à ça.

  8. « Les travailleurs de l’état paient des impôts, donc créent de la richesse ».
    Non, les travailleurs de l’État ne créent pas de richesse; leurs salaires (complets y compris l’impôt), avantages sociaux, fonds de retraite, etc. sont entièrement puisés ailleurs, c’est à dire entre autres à même les impôts et taxes des autres contribuables, à moins qu’ils aient un deuxième revenu comme pour la cas des policiers et des pompiers (ils sont très nombreux à opérer une petite entreprise comme « side-line »). Bien entendu le commun des mortels ne peut se payer ces avantages.
    Malheureusement François Laurier a raison quand il décrit la famille moyenne québécoise et syndicalisée de l’État; chacun de ces retraités s’exclame en rabattant toujours le même discours:  » j’y ai droit et je l’ai bien méritée (cette retraite dorée) ».

  9. Avez-vous remarquer combien tout converge vers Quebecor à Québec? Régis serait-ll en train de tuer toute concurrence??

    L’empire Quebecor étend dangereusement ses tentacules.. L’étau se resserre et il est à parier si on continue à dormir au gaz que Régis aura raison des radios « poubelles ».

    Quebecor est en train de réussir son infiltration dans la région de Québec pas à peu près. Il décroche tous les contrats de gré-à-gré… le dernier en date, les marathons s’ajoute dans le giron de Quebecor.. Régis et ses copains d’abord!

    On assiste en ce moment à une tentative de mater la région de Québec en vue du prochain référendum que tiendra le grand Boss de Quebecor???

    La grande séduction faute d’adhésion on nous la rentrera dans la gorge.. et cette fois-là les petits homards se retrouveront irrémédiablement piégés.

  10. Joanne, vous connaissez Martin Coiteux.. Comment peut-il se sentir dans les circonstances?

    Quittera-t-il la politique?

    Sinon, cela voudrait-il dire qu’il vaille mieux se tenir loin de la politique pour qui veut ne pas avoir à déroger à ses principes et y perdre la face?

    C’est ce qui me rend encore plus cynique.

    On avait un Ministre du Trésor sincèrement déterminé à changer les choses, il y croyait sinon il n’aurait pas fait le saut en politique. Il n’aura pu faire mieux que la Ministre Choquette.

    Il a échoué.. Avec cet échec de Martin Coiteux on pourra définitivement dire adieu aux candidats de ce calibre en politique..

    J’ai lu dans l’Actualité l’article sur les Lucides.. En tenant compte de la conclusion de l’auteur force est de constater combien l’ambition n’est pas encouragée au Québec.

    Un Québec plus pauvre mais plus égalitaire. la qualité de vie au Québec selon ce constat serait enviable..

    Raymond Bachand aurait donc vu juste quand il avait déclaré que ce qui compte c’est d’être heureux!

    Mais est-ce que ce bonheur peut durer éternellement? Sans la péréquation et sans esprit de sacrifice comment peut-on le prendre pour acquis??

  11. Pingback: Taxe santé, baisse d’impôts, Fonds vert – Le blogue de Joanne Marcotte

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